Pour des maladies chroniques ou de très longues durées qui nécessitent des soins réguliers et très couteux, certaines personnes bénéficient d’une couverture à 100% assurée par la Sécurité sociale. Cette couverture à 100% fait référence à des cas bien particuliers et à une liste des pathologies bien précises. Si une maladie longue durée ne rentre pas dans la bonne catégorie, le malade devra sans conteste cotiser pour obtenir une complémentaire maladie afin que soit remboursée la partie des soins que la Sécurité sociale ne prend pas en charge.

Mais attention ! Cette Sécurité sociale à 100% ne remplace pas les complémentaires maladie et les personnes qui en bénéficient ne sont toutefois pas exemptes de souscrire à une complémentaire maladie. La Sécurité sociale couvrira en effet uniquement les dépenses liées à cette maladie en particulier et ne prendra pas à 100% les dépenses engendrées par une autre maladie, quelle qu’elle soit.

Ne pas souscrire une complémentaire maladie lorsque l’on bénéficie de la Sécurité sociale représente donc un risque pour ces personnes qui, en cas de maladies supplémentaires, se retrouveront à devoir payer des soins souvent très onéreux. Et pourtant ! Bien que ce risque existe et soit bien connu des assurés, près de 20% des personnes bénéficiant de cette couverture à 100% choisissent de ne pas souscrire un contrat de complémentaire maladie.

Les raisons ? Elles sont économiques en premier lieu puisque les cotisations des complémentaires maladie représentent une part importante du budget des familles si on les multiplie par le nombre de têtes par foyers. Mais l’économie d’une cotisation de complémentaire maladie mérite-t-elle de prendre un tel risque lorsque la maladie a déjà frappé une fois ?