Un déficit de 23.2 milliards d’euros est prévu cette année au sein du régime général de la sécurité sociale. Cela a de grands impacts sur le tarif des mutuelles ainsi que les dépenses en santé des ménages. On peut dire qu’après 10 ans de déficit, aucune issue n’est encore établie pour régler ce grand dilemme. Cependant, le gouvernement ne cesse de mettre en place de nouvelles mesures d’économie pour réformer le système de soins. Cette année, une hausse des taxes des complémentaires santé est prévue.

Hausse des taxes complémentaire santé, transfert d’une somme de 500 millions d’euros à la mutualité pour les remboursements des médicaments et des honoraires des médecins, aucune de ces mesures ne semblent arriver à juguler le déficit de la Sécurité sociale. Aussi, il est temps de trouver d’autres hypothèses ayant des résultats  durables. L’une des idées proposées actuellement pour résoudre ce problème est la privatisation progressive de la sécurité sociale. En effet, cette hypothèse peut être très bénéfique pour l’assurance maladie, mais elle encourt d’importants risques pour les plus démunis. En effet, ce système peut avoir de grands impacts à savoir : l’inégalité des soins apportés causée par la course au profit et l’inaccessibilité des prix des mutuelles, car ils sont évalués en fonction des risques et non des revenus.

Cependant, la privatisation pourra régler ce déficit dans la mesure où, la concurrence permettra l’optimisation des ressources et mettra fin à la pénurie.